
Entre la Coupe du Monde de Foot (ouf, on est qualifié) et le début des rediffusions estivales de séries poussiéreuses, il ne nous a pas fallu longtemps pour nous décider à aller mater un bon film dans une salle climatisée, choix du jour:
Marie-Antoinette de Sofia Coppola.
Après Virgin Suicides et Lost in Translation, miss Coppola frappe encore fort et c'est très agréable à regarder. Certes notre amour propre franchouillard en prend un coup (venant d'outre altlantique en plus...), car le bon Louis XVI nous apparait en nabot mou de la verge incapable d'honorer la belle autrichienne qu'on lui impose, la cour est un ramassi de soiffards arrogants et de pimbèches cul-serrées, et le tout enrobé de traditions à la limite du ridicule (le réveil de la dauphine, les accouchements en public...). Mais à coté de ça, elle nous dépeind la vie bébridée d'une adolescente perdue loin de sa famille, quasi ignorée de son mari et qui compense en profitant à outrance des fastes qui l'entourent (orgies de patisserie et de champagne, achats compulsifs, folie du jeu...) tout en faisant fi des protocoles.
Le tout est bien filmé, agrémenté d'une bande son originale et variée, à voir donc.
En plus elle nous montre la Comtesse du Barry autrement qu'en une belle VRP du foie gras et autres paniers garnis : une courtisane arriviste qui n'oublie pas d'éructer à table entre deux floppées d'injures au petit personnel, une beauf en somme.
2 commentaires:
Cela ne m'étonne pas que la Comtesse qui Barry soit présentée comme une grosse beauf, elle est à l'image de son foie gras !!
Aurais-tu été victime d'une salmonellose gentiement offerte par la comtesse?
Enregistrer un commentaire