Sinon nous profitons des soirées culturelles sur Arte le vendredi soir pour découvrir les films de l'hallucinant(ou -né) Jodorowsky. Eh oui, la chaine germano-française nous gratifie depuis 2 semaines des délires visuels du réalisateur chilien. Il y a 15 jours j'ai découvert par hasard lors d'une garde de nuit "La Montagne Sacrée" : 

un vagabond, sosie du Christ, se retrouve embarqué par un maître Alchimiste (Jodorowsky lui-même) à la conquete du secret de l'immortalité qu'il doit dérober aux 9 sages siégeant au sommet de la montagne sacrée, sur l'Ile Lotus. Il sera aidé par 7 représentants de planete, tous plus dérangés les uns que les autres : l'un collectionne les testicules de ses soumis, l'autre est une lesbienne sado maso fabricante d'armes révolutionnaires, j'en passe et des meilleurs.
Le film est volontairement critique, trash (torrents d'hémoglobine à la sauce année 70, alchimie transformant les excréments en or, pas mal en cette période de baisse du pouvoir d'achat...) mais vaut le coup d'oeil (surtout pour ceux qui ont aimé L'Incal de Moebius où le chilien sévicait comme scenariste). La fin je vous la laisse découvrir après 1h45 de délire.
Ce vendredi, nous avons eu droit à "El Topo", et là vous me dites tous c'est qui ce El Topo (joué par Jodorowsky) : et bien c'est un voyageur tout de noir vétu, trainant son jeune fils avec lui, enfin pas pour longtemps, il le laisse à des moines Franciscains pas très catholiques
qu'il a sauvé d'un massacre. A la place du marmot qui se balade toujours nu (franchement j'aimerais savoir comment ce gamin de 7 ans a pu se développer normalement après avoir participé au tournage...) , il embarque Mara, une vilaine femme, devenue sa maitresse, qui lui demande cash de tuer les 4 Maitres du Desert, bandes de rois du pistolet un peu barrés. Pour exemple, le premier est un aveugle aidé par ses deux accolytes, l'un sans bras et l'autre sans jambe. Et la méchante va le trahir le bon-pistolero-qui-sent-bon-le-sable-chaud, et là debute sa quête...
qu'il a sauvé d'un massacre. A la place du marmot qui se balade toujours nu (franchement j'aimerais savoir comment ce gamin de 7 ans a pu se développer normalement après avoir participé au tournage...) , il embarque Mara, une vilaine femme, devenue sa maitresse, qui lui demande cash de tuer les 4 Maitres du Desert, bandes de rois du pistolet un peu barrés. Pour exemple, le premier est un aveugle aidé par ses deux accolytes, l'un sans bras et l'autre sans jambe. Et la méchante va le trahir le bon-pistolero-qui-sent-bon-le-sable-chaud, et là debute sa quête...
2 commentaires:
oui je suis tombé dessus à la mater' vendredi !! mais franchement les délires du despérados façon Francis Lalanne ça a bin mal vieilli; surtout au bord de la mare ou elle boit à moitié nu sous le regard protecteur du pistolero à pantalon patte d'éph.
Les BD ont bien mieux vieilli que ses films.
ben moi j'ai regardé sur cette même chaine 'Carnet de voyage', le voyage à moto du Ché à travers toute l'Amérique du sud.
Très intéressant aussi, ma foi !!!
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