Et encore du cinéma...

Bon, ce soir, comme Ludivine n'est pas là (elle s'éclate en séminaire de thérapie cognitivo comportementale pour le sevrage tabagique à... Modane!!!), je suis allé au ciné voir un blockbuster (ça repose un peu) : "V pour Vendetta" des frères Wachowski (ceux qui ont fait Matrix).

En gros un personnage masqué (nommé V) essaie de faire prendre conscience à la population d'un pays (l'Angleterre car les USA sont au plus bas, en pleine guerre civile) sous le joug d'un gouvernement dictatorial qu'un avenir meilleur est possible.
Et là, on a droit à de bonnes scènes d'action, une touche de réflexion sur le comportement politique et les risques de dérive, et une histoire d'amour (avec la jolie Natalie Portman). Les décors sont bien léchés, on ne s'ennuie pas (même si le temps ne passe pas vite, je sais c'est pas facile à expliquer) et comme on a vu bien pire en matière de ciné, on est satisfait en sortant : on a eu ce pourquoi on est venu, un spectacle efficace.

Week end pluvieux, dimanche au ciné...

On sort à peine de la séance et je ne peux m'empêcher de vous parler du dernier Dupontel : "Enfermés dehors". C'est énorme, 1h30 de folie furieuse, d'humour trash qui rappelle Bernie, avec quand même en toile de fond un descriptif de la vie des SDF qui ne peut que faire réfléchir. La bande son est énergique, brutale, les personnages secondaires excellents (dont la performance de la plupart des Deschiens), il y a même en guest star l'apparition deTerry Jones et Terry Gilliam (2 anciens Monty Python).
Je ne peux que le conseiller, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas pleuré de rire au cinéma.
http://www.albertdupontel.com/enferme/enferme.html

Des rhinocéros à Clermont...

Après la soirée musclée de lundi, on s'est reposé les neurones hier soir au théatre.
L'épisode Richard III étant plus qu' agréable, on a remis ça avec Rhinoceros . La pièce était mise en scène par Emmanuel Demarcy-Mota.
En résumé c'est l'histoire de la métamorphose progressive de toute la population d'un village replié sur lui-même en .... rhinocéros.
Seul un employé de bureau, soiffard repentant mais non sevré (le cognac, il aime bien ça...) lutte contre cette rhinocérite.
Le décors - qui est détruit au fur et à mesure de l'extension de l'épidémie -, la musique minimaliste et omniprésente, le jeu des acteurs font de cette pièce un très bon moment (un petit bémol sur le premier acte qui surprend un peu quand même).

Hier, on s'est fait claquer les tympans...

Voilà, on a vu à la Coopé la dernière mouture du groupe métal do brazil Sepultura. Bon, le premier constat c'est que le nouveau chanteur, Derrick Greene, est impressionnat : c'est un géant métisse bodybuildé, tatoué, piercé, avec des cordes vocales grosses comme des lianes qui nous a gratifié de belles vocalises façon Oliv à Auzelles. Le second, c'est que dans un concert à trois (avec Dagoba et In Flames), la part des brésiliens n'était peut être pas assez longue, contrairement à celle d'In Flames, groupe de métal un peu trop caricatural façon pub Elsève pour chevelus rebels dont le chanteur était habillé comme Britney Spears dans "Baby one more time". J'en ai même mis les bouchons gracieusement offerts par la Coopé pour préserver quelques dB d'audition (parce qu'après le problème des sonotones c'est le larsen en plein concert!!).
Bon en tout cas Sepultura, c'était vraiment puissant et j'ai presque versé ma petite larme en repensant au concert à Bordeaux il y a plusieurs années (remember Virgile).